COMMENT TROUVER UNE IDEE DE BUSINESS ?

En général, quand on vient me voir, c’est qu’on a déjà une idée. Mais je demande à chaque fois à mes clients comment ils ont eu leur idée et voici un mix des réponses que j’ai obtenues :

✅ Etudier vos compétences et pas forcément en lien avec votre métier de base. Pensez à vos passions, le talent qu’on vous reconnaît.

✅ Demandez aux autres ! Je sais, cela peut sembler bizarre mais un jour, ma soeur m’avait dit que je devrais devenir « party planner » si je devais me reconvertir et j’avais trouvé ça hyper juste. Je suis une dingue d’organisation, j’ai une âme de général et j’adore que les choses se passent bien..

✅ Pensez à quelque chose qui vous a agacé. Cela veut peut-être dire qu’il y a un service ou un produit à développer. J’accompagne en ce moment une cliente en coaching business qui a une idée de génie parce qu’elle est devenue maman et qu’il lui manquait quelque chose. J’étais épatée de n’y avoir jamais pensé alors que cela va être super utile !

✅ Soyez curieux. Il faut fréquenter les salons sur les thèmes qui vous intéressent (quand cela ✅✅sera de nouveau possible bien sûr), les conférences, écrivez à des gens qui vous inspirent. Cela vous donnera peut-être des idées !

✅ Profitez de vos voyages (là aussi quand ce sera possible). On découvre parfois un service intéressant ou un autre produit qui manque encore en France. Cela peut être une vraie source d’inspiration.

✅ Devenir Franchisé. C’est parfois un excellent moyen de démarrer. Il existe des salons où les franchiseurs communiquent et donnent des infos chiffrées sur leur business. C’est le moyen de démarrer avec un concept déjà testé. Mais attention à bien choisir !

✅ Reprenez une entreprise. De nombreuses entreprises ferment à défaut de trouver un repreneur intéressé. Vous pouvez vous rapprocher des Chambres de Commerce ou de sites spécialisés qui ont les infos. En plus, les vendeurs proposent souvent un accompagnement la première année !

Alors, quelle est selon vous la meilleure piste pour trouver une idée ?

COMMENT PROTEGER SON IDEE ?


Je crois que c’est LA question qu’on me pose le plus.

Et à chaque fois, je déçois avec la réponse..😂

ON NE PEUT PAS PROTEGER UNE IDEE ! 😱

Mais attendez, ne vous arrêtez pas forcément de lire ce post !👇

Parce que même si effectivement, le droit ne permet pas de protéger une idée, il y a plusieurs astuces qui peuvent vous aider à éviter qu’on vous pique votre idée :

✅Tout d’abord, prévoyez un contrat de confidentialité avant de parler à qui ce soit de votre idée. C’est un outil simple qui va vraiment vous protéger. En signant la personne s’engage à ne pas parler de votre idée et de payer des dommages-intérêts si elle le fait.💰

Protégez tous les autres contenus qui tournent autour de votre idée. Cela peut-être un nom, une marque, un logo, un savoir-faire, une formation, un texte, les possibilités sont infinies et en mettant en place plusieurs petites protections, vous allez vraiment éviter qu’on vous pique votre travail.🗂️

Communiquez très fort autour de votre idée dès que vous êtes prêt(e) à la lancer ! Et oui, cela pourra prouver que vous êtes bien le premier à l’avoir développé et si des gens malhonnêtes ont des comportements déloyaux, cela pourra servir de preuve si vous décidez d’attaquer.🚀

✅Acceptez qu’une idée n’est après tout qu’une idée ! Ce n’est pas si grave si d’autres personnes veulent faire comme vous. C’est sans doute même la preuve que c’est une bonne idée ! Ce qui compte, c’est de vous démarquer, d’être excellent dans ce que vous faites et de laisser parler les résultats.🏆

Et vous, avez vous une idée que vous voulez lancer ?

 

ACCEPTER L’ECHEC

 

Dans ma carrière, j’ai eu de très beaux dossiers, certains avec des réussites magnifiques, certaines qui ont fait là une des journaux avec des levées de fonds énormes,

 

Mais il y a celles dont on ne parle jamais, c’est celles où malheureusement le succès n’a pas été au rendez-vous et où une belle aventure s’est terminé au tribunal par un dépôt de bilan.

 

J’ai accompagné dans ces moments là des entrepreneurs de tout profil, de tous âges, de tout parcours. Ils avaient tous un point commun pourtant.

 

Ils refusaient de voir l’évidence. Jusqu’au dernier moment, ils se battaient, refusaient de renoncer et se souvent sont retrouvés sans un sou.

 

Je garde de chacun un souvenir très fort. A chaque fois, je me demandais si j’aurais pu faire quelque chose s’ils étaient venus me voir 6 mois auparavant, si tout cela était inéluctable ou pas.

 

Quand j’animais des formations dans les Chambres de Commerce, j’expliquais (pour expliquer la notion de capital) que créer une entreprise, c’était un peu comme jouer au casino. On met une mise et on espère gagner gros.

 

Sauf que parfois, on perd et c’est là qu’il faut savoir prendre la décision la plus difficile : se lever et quitter la table pour ne pas perdre encore plus.

 

Je me souviens d’un de mes clients qui s’entêtait à vouloir vendre son appartement familial pour réinjecter de l’argent dans son entreprise. Je lui ai tenu tête et lui ai dit qu’il était hors de question d’en arriver là. Son entreprise était morte, il fallait l’accepter.

 

Il s’est présenté devant le Tribunal accompagné de toutes ses salariées qui étaient venues le soutenir et en larmes, il a dit qu’il demandait une liquidation judiciaire.

 

Il s’est effondré ensuite dans les bras de son équipe. Il s’en voulait tellement de leur faire perdre leurs emplois. Elles l’ont consolé comme elles ont pu. Le monde à l’envers, les salariées qui consolent le patron. Pendant des semaines, ensuite, il s’est occupé de leur reclassement pour leur trouver un nouvel emploi.

 

Et ensuite, on a travaillé tous les deux. On a trouvé une stratégie pour lui. Il était trop âgé pour retrouver un emploi salarié. Alors, on a eu l’idée qu’il crée une micro-entreprise en tant que Consultant. Il avait une expertise technique recherchée, ça pouvait marcher et il s’est lancé.

 

Un an après, il m’a appelé. Il était mieux, il n’avait plus la même pression (trop de salariés, trop de charges), il allait travailler chez ses clients en vélo, il gagnait sa vie et il était content. Bien sûr, il avait beaucoup souffert de cette épreuve mais il l’avait surmontée, il l’avait transformée et pour moi, c’est cela un vrai Entrepreneur.

 

 

FIXER SES PRIX – LE PRIX PSYCHOLOGIQUE

Si vous avez suivi les premières étapes de ma méthode, vous commencez à avoir une bonne idée de votre futur prix. Vous connaissez également votre marge idéale et les prix pratiqués par la concurrence.

Mais attention, il reste un point important à ne pas négliger quand on fixe ses prix, c’est notre « cible idéale », le client pour lequel on essaie de proposer un service de qualité ou un produit original, celui qu’on essaie de convaincre.

 

Au-delà de comprendre ses besoins et attentes, il faut aussi se poser quelques questions :

 

  • Quel est le prix « psychologique » pour votre client idéal ? Quel prix est-il prêt à payer pour un tel service ou produit ? Vous pouvez avoir un service top mais si votre client pense qu’il est trop cher, vous aurez du mal à en vendre !

 

  • Utiliser les réseaux sociaux peut être un bon moyen pour valider cette étape : quand vous évoquez les coulisses de votre création, vous pouvez lancer un petit sondage ouvert (sans indiquer de prix de référence) ou fermé (en proposant plusieurs options de prix et voir quel est celui retenu par vos clients potentiels). Si vous voulez creuser ce point, allez faire une recherche sur la méthode « Gabor-Granger » qui vous aidera à fixer le prix optimal selon les résultats que vous obtenez.

 

  • Vous pouvez également tenter une pré-vente pour voir si les clients répondent à l’appel et valident en achetant le prix proposé.

 

  • Bien sûr, dans cette analyse psychologique du client, la « valeur » du produit/service est essentielle. Si le produit se veut un produit de luxe, le client va forcément l’associer à un prix élevé. C’est d’ailleurs une stratégie volontairement adopté dans l’industrie du luxe où les prix sont exorbitants sans que la qualité soit nécessairement de même niveau.

 

 

Et vous, avez-vous sondé vos futurs clients avant d’annoncer vos prix ?

FIXER SES PRIX – ANALYSER LA CONCURRENCE

 

Nouvelle étape pour vous aider à fixer vos prix au plus juste.

 

Une fois que vous avez déterminé vos seuils de coûts et évalué une marge suffisante, vous avez en principe une idée de votre taux horaire si vous êtes prestataire de services ou d’un prix unitaire si vous vendez des produits.

 

Vous commencez ainsi à avoir une idée un peu près claire de votre prix « idéal ». Il faut maintenant le comparer avec les prix du marché, c’est-à-dire ceux de la concurrence.

 

Attention, je parle bien de comparer les prix et pas nécessairement de les ajuster à ceux de la concurrence !

 

Ce travail de recherche est indispensable parce que vos clients feront sans doute cette analyse ou même vous poseront directement la question. Vous devez donc être préparé à répondre !

 

Comment faire :

 

  • Contactez directement tous ceux que vous connaissez et posez leur la question ! Je sais par exemple que pour les avocats, quand j’ai démarré, c’était mission impossible de savoir les tarifs pratiqués par les autres mais vous avez maintenant des groupes privés sur FB où vous pouvez tout à fait poser cette question avec bienveillance.

 

  • Passez internet à la loupe. Cherchez tous les concurrents et vérifiez s’ils annoncent leurs tarifs. S’il s’agit de produits, vous aurez facilement l’information mais ce sera sans doute plus difficile pour des services. Mais là encore, soyez malins. Utilisez les plateformes de mise en relation (il en existe pour tellement de métiers maintenant !) comme MALT (pour les métiers du net) ou STOOTIE (pour les artisans).

 

  • Demandez à votre expert-comptable ! Il a forcément des clients dans le même secteur d’activité et pourra vous donner des éléments de comparaison sans trahir un quelconque secret professionnel.

 

Mais attention, ne vous arrêtez pas à cela ! Il faut ensuite tout mettre en perspective :

 

  • Le niveau d’expérience. Evidemment, quand on démarre, on est souvent moins cher et c’est tout à fait acceptable.

 

  • Les frais supportés. Je vous donne un exemple : les avocats parisiens sont souvent plus chers que dans d’autres régions, tout simplement parce que leurs frais de location de bureaux sont plus élevés qu’ailleurs !

 

  • Le niveau de la prestation. Tout le monde le sait un pull Zara en viscose n’a pas le même prix qu’un pull en cachemire tricoté main par un artisan français. C’est pareil pour vous ! vous ne proposez peut-être pas le même nombre d’heures pour une prestation et donc, cela impacte forcément votre prix.

 

Vous l’aurez compris, le but de cette démarche est de mieux comprendre les prix du marché pour ensuite pouvoir expliquer vos propres tarifs quand on vous pose la question.

 

Et vous, êtes vous dans les prix du marché ?

DEVENIR ENTREPRENEUR

 

Souvent, quand on pense à créer son activité, on se concentre sur son cœur de métier et au démarrage, c’est bien normal.

 

On pense à créer son offre, le meilleur produit possible et on ne pense pas forcément à tout ce qui va autour.

 

Très peu d’entrepreneurs comprennent le fonctionnement d’une entreprise et en particulier son organisation juridique, financière et sociale. Vous me direz sans doute mais que ce n’est pas la priorité mais néanmoins, il y a un socle de compétences que vous devez acquérir si vous voulez rencontrer du succès.

 

Voici pour moi quelques points essentiels :

 

  • Votre statut juridique : Exercez vous en entreprise ou en société ? Qu’est ce que cela implique si par exemple votre entreprise rencontre des difficultés ? Est-ce que par exemple votre conjoint(e) pourrait devoir payer vos dettes ?

 

  • Votre statut social : Comment est ce que vous cotisez pour votre protection sociale ? A quoi cela vous donne droit ? Que se passe-t-il par exemple si vous avez un gros problème de santé ? Aurez vous un revenu de substitution ?

 

  • Votre statut financier : A quel impôt allez vous être soumis ? Est-ce le plus intéressant pour vous ? Est-ce que vous cotisez suffisamment pour vous constituer une retraite ? ou une épargne de sécurité ?

 

Il ne s’agit ici que de quelques exemples mais ils sont pour moi très IMPORTANTS à aborder. Vous pouvez bien sûr faire appel à votre expert-comptable ou votre avocat pour vous accompagner sur ce sujet.

Mais il est indispensable que vous maitrisiez ces sujets un minimum pour faire les arbitrages pour toutes ces situations.

Et vous ? Etes vous capable de répondre à toutes ces questions ?

AVOIR DE LA CHANCE

Récemment, j’ai eu une discussion avec une jeune femme sur Instagram. Elle va bientôt créer sa propre activité et me racontait qu’elle était plutôt confiante sur son succès futur. Selon elle, c’était parce qu’elle avait toujours beaucoup de chance.

 

Ça m’a fait rire, j’avoue. Et je lui ai dit que, la connaissant un peu, ses succès passés venaient surtout de sa détermination sans failles, de son organisation archi carrée, de sa résistance à l’adversité, de sa clarté dans ses objectifs.

 

Et surtout, je lui ai dit que je croyais pas du tout à la chance.

 

Pourtant, moi aussi, on m’a longtemps dit dans ma vie professionnelle que j’avais de la chance ! J’avais de la chance qu’on m’ait proposé d’écrire un livre, j’avais de la chance de faire cette conférence à l’étranger, j’avais de la chance d’être interviewée par le Figaro, j’avais de la chance de bien gagner ma vie, etc…

 

Et à chaque fois qu’on me dit ça, je dis mollement « oui, oui, c’est vrai, j’ai de la chance… » parce que bien sur, on ne peut pas tous faire comme Snoop Dogg et se dire « I THANK ME » mais parfois, j’aimerais bien, j’avoue.

 

Parce qu’en réalité, on voit le positif derrière moi mais on ne voit pas les erreurs que j’ai faites, les moments de doute, le questionnement permanent, les tentatives abandonnées et aussi, on ne voit pas le temps que tout cela a pris.

 

Et on ne voit pas aussi que tout vient de quelque chose :

 

  • Le Rédacteur en chef du Figaro Entreprendre qui me contacte tout bêtement parce qu’il a fait une recherche sur internet et que depuis 2016, sur les conseils de May, je publie doucement, certes mais surement et mon référencement s’améliore ;

 

  • Le Livre, c’est encore avec May parce qu’elle m’a accompagné quand j’ai mis en ligne mon guide gratuit pour les blogueuses et que les réseaux sociaux ont liké en force ;

 

  • La conférence à l’étranger parce que j’ai envoyé un mail à une référence internationale pour me présenter et lui dire « Hey, j’aimerais bien parler à cette conférence ! » et qu’il m’a dit « banco ! ».

 

Donc, bon, vous comprenez que pour moi, la chance n’existe pas vraiment mais je crois plutôt au désir, désir d’entreprendre, d’avancer, de construire, d’oser, de tenter et oui, je prends aussi le risque de me planter mais en général, les gens s’en rappellent beaucoup moins..

 

Et vous, croyez vous à la chance ?

FIXER SES PRIX – CALCULER SA MARGE..

Dans l’article précédent, je vous donnais la première étape pour fixer vos prix.

Je vous conseillais de commencer par calculer votre coût de revient. Je vous recommandais aussi d’ajouter votre revenu (minimum et idéal) pour l’intégrer dans ce coût.

Cette méthode n’est pas l’approche classique mais pour moi, elle est très utile.

En effet, si vous ne le faites pas, vous risquez de fixer un prix bas sans vraiment vous projeter sur un gain éventuel et vous retrouver après des mois d’efforts acharnés à vous rendre compte que vous ne gagnez pas d’argent.

De plus, cette technique vous permet aussi de valider la viabilité de votre projet.

Si vous vous rendez compte par exemple qu’il vous faut générer 200.000 euros de chiffre d’affaires, vous allez rapidement faire le calcul de combien d’heures cela implique de facturer ou de combien de produits, il vous faudra vendre. Et là encore, de faire des arbitrages nécessaires.

Attention à ne pas confondre ce calcul avec celui de votre marge. Il s’agit d’un premier palier à fixer mais la marge devrait en principe être encore plus élevée !

Et oui, il va vous falloir également penser à vous constituer une trésorerie ou un fonds de roulement, préparer des investissements futurs, etc…

Une fois que vous avez ce montant, vous pouvez ensuite faire des simulations selon que vous êtes prestataire de services ou si vous vendez des produits.

Si vous êtes prestataire de services, l’étape suivante consistera à chiffrer le temps que vous allez consacrer à vos clients. Il faudra donc prévoir non seulement le temps non facturable, tel que la comptabilité ou votre communication, mais aussi des temps de repos pour des vacances ou si vous tombez malade.

Une fois que vous aurez ce temps, vous pourrez faire le ratio entre votre seuil de coûts et le temps disponible pour avoir une idée de votre tarif horaire.

Et vous, avez-vous fait ce calcul pour établir votre prix ?

 

SE FAIRE PAYER

Ce sujet revient souvent pour les entrepreneurs quand ils ont un métier de services (consultant, graphiste, rédacteur, etc…).

Attention, ce point est différent d’une autre difficulté classique : celle de fixer ses prix (j’en parle dans une série qui commence ici). De même, je ne parle pas des mauvais payeurs et pour ceux-là, vous avez mes conseils ici.

Là, je traite bien de ce moment intense quand vous surveillez votre compte bancaire pour voir si votre facture a été payée.

Sur ce point,moi aussi, j’ai dû faire de gros efforts. Autant je n’ai aucun problème à annoncer mes prix, autant réclamer le paiement m’horripile.

Et donc, je vous donne quelques astuces qui peuvent vous aider à surmonter ce moment stressant :

✅Communiquez sur les modalités de paiement au début de la mission/prestation. Vous serez d’autant plus à l’aise pour relancer si vous avez mis en place un échéancier et si vous l’avez indiqué clairement.

✅Si vous avez justement mis en place un échéancier, demandez le paiement à chaque date prévue ! On pense que c’est forcément intégré pour les clients mais clairement, ils zappent.

✅Si vous avez un logiciel de gestion, paramétrez les relances automatiques. Vous saurez ainsi que c’est fait et vous n’avez plus besoin de vous stresser.

✅Utilisez une autre boite mail pour faire les relances. Par exemple, si vous avez une adresse « contact », écrivez un mail neutre du type « sauf erreur de notre part, votre facture n°XXX reste impayée. Merci de procéder au règlement dès que possible ».

✅Envoyez un mail sympa ! On imagine toujours que demander à être payé implique une tension mais c’est rarement le cas en fait. La plupart du temps, votre client n’est pas de mauvaise foi. Il a juste oublié. Personnellement, j’utilise cette technique et cela marche très bien. Je glisse une petite explication (en ce moment, clairement, je n’hésite pas à dire que ma trésorerie a souffert en 2020 et que mon chargé de compte serait bien content de voir un virement arriver). et MAGIE, le règlement arrive dans les 48H.

Et vous, vous avez des difficultés pour être payé ?

 

FIXER SES PRIX

 

Une des étapes les plus difficiles quand on crée son entreprise, c’est de fixer ses prix. C’est une démarche complexe et d’autant plus si vous proposez des services où vous ne pouvez pas forcément vous comparer à la concurrence.

De plus, il faut parfois également savoir les faire évoluer comme j’en parle ici (et d’ailleurs, j’ai encore changé ma tarification ! Preuve supplémentaire que c’est un exercice essentiel…).

Dans la série d’articles qui commence aujourd’hui, je vous donne quelques conseils pour vous aider dans cette démarche.

 

Attention, il ne s’agit pas d’UNE méthode applicable à tous mais bien d’une série de conseils qu’il faut mixer pour arriver à un prix juste.

 

La première étape pour moi est toute bête mais elle est essentielle : Il faut partir de vos coûts. Cette méthode s’applique si vous proposez des produits (en achat/revente ou en production) mais aussi pour des services.

 

  • Dans un premier temps, il faut calculer l’ensemble des frais que vous allez avoir : frais fixes, frais variables (par exemple, si vos coûts de production baissent si vous augmentez votre production)

 

  • N’oubliez pas de prévoir votre rémunération ! Certains chefs d’entreprise ne le prévoient pas tout de suite en se disant « c’est le début de mon activité » ou encore « je touche des droits Assedic pendant 2 ans » mais il faudra bien gagner votre vie à un moment donné ! Vous pouvez faire un calcul avec alternatives : revenu minimum (pour payer vos frais de vie incontournables) et un revenu idéal (avec des vacances de temps en temps et des petits plaisirs). L’idée est de confronter votre prix avec ces hypothèses.

 

  • Intégrez bien vos futures charges sociales dans ce calcul ! Et oui, vous aurez à en payer pour votre protection sociale et cela représente souvent un montant important.

 

Une fois que vous avez ce budget annuel, vous pourrez commencer des hypothèses pour les confronter à vos futurs tarifs mais j’entre plus dans le détail dans l’article suivant.

 

Et vous, avez-vous fait ce calcul de base ?

Si vous avez besoin d’aide dans cette démarche, je peux vous y aider. Tout est expliqué ici..

PRODUCTIVITE – METTRE EN PLACE DES PROCESS

 

Mes premiers articles pour améliorer étaient consacrés principalement à la motivation pour travailler mieux.

 

Mais si vous avez déjà mis en pratique ces conseils, vous pouvez franchir un autre palier en travaillant sur vos process.

 

C’est une étape essentielle pour toute entreprise. Vous ne pouvez pas perdre du temps à faire et refaire les choses, surtout quand elles impliquent plusieurs tâches à la suite, vous pouvez être sur que vous allez en oublier une, vous en rappelez ensuite et reprendre le process pour terminer.

 

Il faut agir avec méthode et je vous livre ici la mienne :

 

  • Quand vous créez votre activité ou quand vous cherchez à l’améliorer, essayez de lister toutes les tâches que vous effectuez régulièrement (cela peut-être pour la création de votre contenu de communication ou pour votre comptabilité, votre facturation, peu importe). L’idée est simplement de repérer ce qui revient régulièrement.

 

  • Décomposer ces tâches en rédigeant les étapes qu’elles impliquent sous forme de check-list (par exemple, pour ma création de contenu, je vais dans l’ordre : choisir les thèmes, fixer un calendrier de publication, rédiger le texte, choisir le visuel, publier sur IG, FB, sur mon site, enregistrer le contenu pour ma newsletter, etc..).

 

 

  • Essayer de regrouper autant que possible ces tâches par blocs pour ne pas le faire de manière dispersée. Je l’expliquais dans ma méthode de création de contenu (si vous le souhaitez, je le remets le lien pour l’obtenir).

 

  • Quand vous réalisez ces tâches, ayez toujours votre check-list sous les yeux pour ne louper aucune étape (pour cela, j’utilise Trello que je vous recommande vivement).

 

  • Qu’en pensez vous ? Avez-vous mis en place de tels process dans votre activité ?

PRODUCTIVITE – LA METHODE POMODORO

Encore une méthode qui a eu beaucoup de succès pendant un bon moment et que je pratique au quotidien. Là aussi, très simple à mettre en œuvre :

 

Quand vous commencez une tâche, vous devez la tenir pendant 25 minutes sans interruption.

 

Vous avez plusieurs applications qui vous proposent un minuteur pour gérer cette durée.

 

Cela parait simple hein ? mais essayez et vous verrez qu’on a perdu cette capacité de concentration pendant une durée qui reste très faible.

 

25 minutes sans rien faire d’autre, sans vérifier ses mails, ou son téléphone, ou une quelconque interruption, ce n’est plus évident quand on a Instagram, Facebook, WhatsApp, SMS, mails et appels…

 

Et pourtant, cela change la donne.

 

J’ai même poussé la méthode un peu plus loin !  Vous vous rappelez de mon planning de la semaine (vous vous rappelez, l’article où j’explique comment j’évalue mon temps disponible/durée prévue de chaque tâche) ?

 

Et de même quand chaque jour, je choisis ma grenouille du jour, j’ai donc en tête sa durée prévue, disons 2 heures et le matin, je la découpe en tranches de 25 minutes. Et je commence donc en me disant « OK, 7 tomates ! c’est parti ! ».

 

Et je ne m’autorise pas de pauses avant une première tranche de 25 minutes. Et ainsi de suite, les 3 premières sont les plus dures, mais ensuite, vous commencez à entrevoir le bout du tunnel et cela motive !

 

Donc, si je résume :

 

  • Vous commencez par choisir votre « grenouille de la journée »
  • Dès que vous y avez pensé, vous avez 5 secondes pour vous y mettre, sans tergiverser
  • Et ensuite, vous tenez au moins 25 minutes, et ainsi de suite.

 

En me relisant, je me rends bien compte que cela semble strict. Mais encore une fois, ces conseils ne sont que pour ceux qui ont tendance à procrastiner, ou à faire autre chose que le « gros dossier du jour » ou qui ont le sentiment de voir passer la journée sans avoir le sentiment d’avoir accompli quelque chose de concret.

 

Et pour tous ceux là, croyez moi, ce rythme un peu « carré » va vous donner une structure à laquelle vous accrochez et au bout de quelques semaines, vous le ferez instinctivement sans avoir à y penser.

Alors, est ce que vous avez envie de tester cette méthode ?

 

PRODUCTIVITE – 5 SECONDS RULE

 

Nouvelle méthode que j’use dans ma quête d’une productivité maximale. Je crois que j’ai lu tous les livres sur le sujet et je prends à chaque fois une astuce ou une technique que je trouve pertinente après l’avoir testé quelques jours. Elle doit répondre à plusieurs règles : être simple à mettre en place et bien s’intégrer dans mon système déjà en place (mon organisation est déjà bien en place, je cherche donc à la perfectionner, pas à la changer complètement).

 

D’ailleurs, c’est ce que je vous conseille de faire avec mes conseils aussi :

 

  • Tester ce qui vous semble pertinent,
  • Vous assurer que cela est efficace pour vous,
  • Ne garder que ce qui fonctionne bien dans votre organisation.

Et donc, vous allez voir la règle des 5 secondes est simple : quand vous décidez de (ou que vous souhaitez) faire quelque chose de productif, agissez dans les 5 secondes qui suivent.

 

Si vous ne mettez pas tout de suite en place votre intention, vous allez trouver un moyen de l’éviter, écrire un mail, appeler un client ou lancer une machine si vous êtes en télétravail.

 

Et donc, c’est simple : dès que vous y pensez, il ne faut pas vous laisser le temps de compter jusqu’à 5 mais foncer et vous y mettre. Point à la ligne.

 

Simple, non ?

 

Et si vous pensez à mon 1er conseil sur la grenouille, cela donne quelque chose de très simple :

  • Quand vous commencez à bosser, vous cherchez votre grenouille de la journée et quand vous la trouvez,
  • Dans les secondes qui suivent, vous vous y mettez (pas dans les 10 minutes, dans les 5 secondes).

Il ne s’agit pas d’être militaire mais simplement d’utiliser le petit ressort que vous donne votre cerveau pour rebondir tout de suite. Sinon, il va encore vous jouer des tours et détourner votre attention.

Alors, êtes vous prêt(e)s à tester cette méthode ?

PRODUCTIVITE – EAT THE FROG FIRST

 

Cette expression assez répugnante a littéralement changé ma façon de travailler.

Quand on a tendance à procrastiner, c’est souvent par une exigence de perfection envers soi-même. On veut tellement bien faire qu’on recule le moment de commencer.

Et aussi parce qu’on a un cerveau programmé pour chercher le contentement immédiat, c’est ainsi. Donc, forcément, quand on doit bosser sur un projet difficile, compliqué, on essaie de trouver une échappatoire et cela veut dire commencer par travailler sur des choses qui nous font plaisir.

En ce qui me concerne, cela va être par exemple, appeler les clients et ensuite traiter les mails. Parce que j’ai ainsi rapidement la possibilité de cocher des cases dans ma TO DO (on en parle de ce plaisir là ou pas ?).

Sauf qu’après quelques heures, on n’a plus l’énergie de s’y mettre et on renâcle.

Et donc « EAT THE FROG FIRST”, c’est tout simple : commencer par faire ce que vraiment vous n’avez pas envie de faire, c’est tout bête et c’est extrêmement efficace.

Tous les matins, je regarde ma TO DO et je cherche LE TRUC, celui que vraiment, je n’ai pas envie de faire, celui qui me stresse et je me force littéralement à commencer par lui, CHAQUE MATIN.

A chaque fois, je pense à Rocky Balboa (il faut avoir vu les précédents épisodes pour comprendre la référence) et je me dis « t’as pas mal ! ».

Et à chaque fois, il se passe la même chose, je me dis « oh là là, je m’en faisais tout un monde et ce n’était pas si grave en fait ».

Autre intérêt majeur : la satisfaction d’avoir avancé ! et c’est un astuce comportementale importante à noter. Vous avez donné une satisfaction à votre cerveau et du coup, il entre dans une spirale positive, il a envie d’en faire plus !!

Et ainsi, vous continuez sur votre lancée au lieu d’être découragée comme vous l’étiez auparavant quand vous commenciez par des choses faciles.

Si vous trouvez que c’est un exercice difficile, c’est normal et je vous conseille de guetter mon article à venir sur « la règle des 5 secondes ». Vous verrez, c’est une autre astuce qui utilisée avec celle de la grenouille, va vous permettre de faire décoller votre productivité !

Est-ce que vous pratiquez déjà cette méthode ? Qu’en pensez vous ?

 

PERSPECTIVE

 

On le sait, changer de perspective n’est pas facile. C’est un exercice que j’adore faire pourtant.

 

Je le fais beaucoup dans ma vie professionnelle notamment dans les missions de coaching et je le faisais bien sûr quand je traitais des dossiers contentieux (je ne le fais plus par manque de temps).

 

Je me souviens d’un dossier où un client avait un dossier très difficile : on l’accusait d’avoir copié un document commercial d’un concurrent de manière tellement flagrante que c’était difficile à nier. Ma collaboratrice en voyant arriver le dossier m’a dit rapidement « celui-là, impossible de le gagner, il va se faire condamner, il faut juste limiter la casse » et je l’ai regardé en disant « ben non, pourquoi on devrait se résigner ?? ». Elle s’est marrée et m’a dit « non mais Sandra, là, il faut se rendre à l’évidence !! la contrefaçon saute aux yeux ! ». J’ai été tellement vexée que ma réponse a été « quelle évidence ?? où l’évidence ?? et puis c’est quoi ce document ? après tout, qui prouve que c’est mon client qui l’a fait ? Peut-être que c’est le concurrent qui a fait un faux pour faire croire que mon client l’avait fait ?? Peut-être qu’il veut lui nuire ?? qu’est-ce que j’en sais moi ?? ».

 

A ce moment là, ma collaboratrice a éclaté de rire en me disant « mais vous êtes d’une mauvaise foi, c’est pas possible !! ». Je me suis encore plus emportée en disant « mais c’est un bout de papier sorti de nulle part !! qui prouve qui l’a imprimé ?? qui l’a distribué ?? où est la preuve ?? »

 

Et là, j’ai su que j’avais mon axe de défense. Honnêtement, de toute façon, c’était le seul. Malgré les ricanements de ma collaboratrice, j’ai rédigé des conclusions en ce sens et j’ai plaidé. J’ai inversé la perspective du dossier, c’était à l’autre de me prouver comment il avait trouvé ce document avec le logo et l’adresse de mon client, est ce qu’il avait un constat d’huissier ? Est-ce qu’il avait une preuve quelconque de sa véracité ?

 

Et j’ai gagné. La partie adverse a fait appel. Et j’ai encore gagné. Sauf qu’en appel, en plus, j’ai plaidé que c’était une procédure abusive et j’ai gagné 10.000 euros de dommages-intérêts. Mon client était enchanté (d’ailleurs, il me suit ici…).

 

Alors, le but de ce post n’est pas de faire ma publicité en disant « wow, regardez comme j’ai été maligne ! ». Non, ça, croyez-moi, je l’ai fait sur le coup. Mais aujourd’hui, je n’accepte plus de nouveaux dossiers contentieux.

 

Je vous raconte cette histoire pour vous demander si vous arrivez à changer de perspective parfois ? Dans cette histoire, tout cela n’a été possible que grâce à ma collaboratrice. Si j’avais été seule face à mon dossier, je suis sure que je n’y aurais jamais pensé. La confrontation, l’échange d’idées, le désaccord, m’ont permis de jouer, comme un joueur de tennis qui a besoin de quelqu’un pour renvoyer la balle et marquer.

 

Et dans un business, c’est essentiel. Il vous faut quelqu’un pour discuter, pour échanger, pour avancer, simplement pour changer de perspective.

 

Alors, est ce que vous avez quelqu’un pour vous renvoyer la balle ?

GESTION DU PLANNING

 

Je vois souvent passer des articles qui expliquent comment réaliser tous tes projets et quand on lit, cela a l’air très simple :

  • faire des listes de toutes les tâches que tu veux accomplir,
  • faire un rétroplanning,
  • entrer les tâches dans le planning et TA DAM, tu as accompli tous tes projets.
  • Sauf que, je ne sais pas pour toi, mais quand je fais ça, ça ne marche JAMAIS !!

Je l’ai fait aussi, je préparais sérieusement ma TO DO de la semaine, je travaillais 15h par jour et je ne finissais jamais !!! Rien de pire pour détruire le peu de motivation qu’on a.

Mais c’était pourtant logique : je ne prenais jamais en considération mes contraintes de temps mais uniquement ce que je VOULAIS faire !!! Et oui, dans ma TO DO, j’avais noté tout ce que je voulais « produire » mais j’avais zappé qu’il y aurait des mails, des appels, un déjeuner commercial, trois réunions clients, etc…

Et forcément, j’ai réfléchi et je suis passée en mode projet et j’ai inversé le process.

Voilà donc ce que je te conseille de faire aujourd’hui :

  • Tu prends ton planning de la semaine et tu notes tout ce qui était déjà prévu (en rdv pro, en réunion, ou en rdv perso);

 

  • Tu calcules les heures que cela te laisse par jour (en prévoyant TOUJOURS un peu de temps passé en mails et appels, un peu de temps pour déjeuner et aussi une heure de FIN pour le soir);

 

  • Et là, tu vas réaliser que tu N’AS PAS 8 heures de travail disponibles. Et là, normalement, c’est ta révélation.

 

  • Ensuite, tu prends la liste de  ce que tu AIMERAIS faire et tu prévois le temps que chaque tâche va te prendre idéalement. Exemple : rédiger un contrat : 3H. Petit conseil au début : SUR ESTIME le temps prévu (et oui, parce qu’il y aura toujours des interruptions même si j’y reviens dans un autre article).

 

  • A ce stade, yu auras donc une liste de tâches avec chacune une durée estimé et tu additionnes. Et là, HORREUR, le total d’heures disponibles et le total de TA DO LIST ne correspondent pas.

C’est le moment critique de la gestion de tout projet : devoir se rendre à l’évidence : tu ne peux pas faire TOUT ce que tu veux faire dans le temps qui est imparti. Et donc tu vas faire des choix, et lister uniquement ce que tu peux faire dans ton temps DISPONIBLE.

Et faire entrer ces tâches dans tes blocs de temps disponibles.

A ce stade, tu vas peut être te dire « mais ça ne sert à rien ce conseil, si c’est pour me dire que je ne peux pas faire tout ce que je voudrais faire !! ». Et pourtant, tous ceux qui font de la gestion de projet savent que c’est ainsi qu’on procède. Il n’y a pas d’autre choix.

Et crois moi, si tu appliques cette méthode, cela va vraiment changer la donne et à plusieurs niveaux :

  • Tout d’abord, tu vas prévenir les personnes concernées (notamment tes clients) des délais « réalistes » et donc éviter du mécontentement et de l’attente (ce qui au niveau pro est ESSENTIEL). Il n’y a rien de pire pour un client que de s’entendre dire « oui, oui, je le finis cette semaine et je vous l’envoie » et de le recevoir 3 semaines après. Donc, clairement, tu vas en même temps améliorer ton customer care.

 

  • Autre avantage, à la fin de ta semaine, tu auras une TO DO terminée (peut-être pas au début parce qu’avec le temps, tu vas affiner ton évaluation du temps nécessaire à tes tâches). Et ce sentiment est assez puissant pour justement te donner un réel boost et créer un cercle vertueux de productivté.

 

  • Dernier avantage : tu auras une bien meilleure visibilité sur ta charge de travail. Par exemple, je ne prends aucun dossier si je n’ai pas un bloc de temps « disponible » dans les 3 ou 4 prochaines semaines, ce n’est ni sérieux, ni acceptable pour un client. Donc, là aussi, tu ressentiras une meilleure efficacité dans toute ton organisation.

 

Que penses tu de cette méthode ? As tu envie d’essayer de la mettre en oeuvre ?

 

 

PRODUCTIVITE

A la demande générale, je lance une série de posts sur mes conseils et méthodes pour augmenter ma productivité.🚀

J’ai déjà expliqué que plusieurs raisons m’ont poussée à devenir vraiment excellente sur le sujet :

– Ma fainéantise (oui, oui, j’assume) : étant partisane du moindre effort, je ne veux pas refaire deux fois les trucs. Dès que je vois qu’il y a une récurrence, je le transforme en process, je modélise…📊

– Mon goût pour ma vie privée : pendant TREEEEEES longtemps, j’ai tout sacrifié à ma vie professionnelle. J’étais une caricature d’avocate parisienne, branchée, débordée, toujours connectée (et ne me lancez même pas sur mes sacs à main…). Sauf que, bien sûr, un jour, ça a débordé et j’ai fait des choix drastiques.

Ce sera toujours et de manière totalement assumée et décomplexée ma vie privée en premier. Depuis que cela est clair dans ma tête, là aussi, j’ai du optimiser au maximum et gagner du temps partout où je le pouvais.🕜

Donc, maintenant, terminé les déjeuners interminables, les pauses café (le premier qui me dit que de toute façon, ça on n’y a plus droit avec les cafés fermés, je mords…), la procrastination, etc… Cela fait partie de ma vie d’avant.

Et comme pour tout, j’ai fait des recherches et je vais partager avec vous quelques astuces et méthodes (la totalité viendra dans le guide dédié bien sûr)

Et donc, voici les posts à venir :

Eat the frog first,
✅5 seconds rule,
Méthode Pomodoro,
✅Gestion du planning (j’ai cherché un nom sympa, mais je n’en ai pas trouvé…),
✅Comment mettre en place un process ?
✅Suivre votre progression.

Voilà le programme, et si vous voulez être sure de n’en louper aucun, pensez bien à vous inscrire à ma newsletter 🎯

 

PROTEGER SA MARQUE – DERNIER EPISODE..

Voilà, ce post termine ma série sur « comment protéger sa marque » !

Pendant ces quelques jours, j’ai essayé de vous donner tous mes conseils et astuces pour :

✅ Identifier les classes correspondant à votre future activité

✅ Procéder à l’achat de vos fichiers INPI

✅ Examiner les fichiers pour s’assurer que vous ne copiez pas involontairement une autre marque existante

✅ Procéder à votre dépôt de marque en ligne

✅ Vous préparer à une éventuelle opposition (en espérant que cela n’arrive jamais !!)

Mais cela ne s’arrête pas là ! Il faut maintenant passer à l’étape essentielle de toute activité : FAIRE VIVRE VOTRE MARQUE !

D’abord, sur un plan juridique, ce point est essentiel parce qu’une marque qui n’est pas utilisée sur un plan commercial perd sa validité.

Pensez donc bien à exploiter votre marque, sur tous vos supports commerciaux, sur vos outils de communication (regardez, il y a toujours mon logo sur mes posts…😜), sur votre site internet, vos devis, vos factures, etc…

Tous ces éléments feront que votre marque sera reconnue en cas de contestation.

Mais bien sûr, tout cela reste du juridique, il faut maintenant vous occuper de l’essentiel : Développer cette marque, la faire connaître, communiquer, réaliser du chiffre d’affaires,etc…🚀

Et tout cela demande beaucoup de travail, d’énergie, de méthode et de détermination.

Pour toutes ces raisons, je commence une nouvelle série de posts sur l’organisation et la productivité ! J’espère qu’elle vous plaira 🤩

Et si jamais, vous avez loupé un des posts ou que vous voulez en garder une trace pour plus tard, je vous conseille vivement vous inscrire à ma newsletter (lien dans ma bio).

Tous ces conseils vont être regroupés et publiés dans un guide gratuit de la marque !! Il arrive bientôt !😇

Est ce que ces conseils ont été utiles ? Avez vous commencé à les mettre en pratique ?

 

PROGRESSER

C’est drôle, j’ai l’impression de ne parler que de cela ici. Essayer, travailler, s’accrocher, faire mieux, tenter, ne pas lâcher, continuer, avancer, tomber mais se relever.

J’ai souvent dit ici et même lors d’interviews très sérieuses que Rocky était non seulement mon film préféré mais que j’ai admiration sans bornes pour le personnage (avis aux plus jeunes : cherchez sur Google)

On a souvent un à priori sur ce film : un film de boxeurs avec Stallone (au secours !). Et pourtant, ce film (le 1er bien sûr) est d’une intelligence, d’une délicatesse, d’une justesse rares. Ce personnage de loser recèle en lui tellement de courage, de détermination qu’il force l’admiration.

Rocky n’essaie pas en réalité d’être le meilleur, il ne veut pas être le premier (cela lui arrive presque par hasard et d’ailleurs pas dans le 1er !) : il veut juste tenir (son credo c’est « going the distance »), il se bat contre lui-même, il veut montrer qu’il en est capable, qu’il n’est pas juste ce garçon boucher qui ne sait pas aligner deux mots. Il veut progresser et ne lâche jamais.

Je crois que les films qu’on voit dans l’enfance vous forgent vraiment et moi, Rocky, c’est le 1er film que j’ai vu au cinéma.

Et j’ai gardé cette idée en tête toujours, « going the distance ». Aujourd’hui, j’apprends cela à mon fils. Je lui dis que la seule chose que je lui demande à l’école, c’est d’essayer de progresser. Je me fiche pas mal qu’il soit premier de la classe ou qu’il finisse à Polytechnique.

S’il ne doit retenir une seule leçon de moi, c’est celle-là. On ne lâche pas, on n’abandonne pas, on peut être découragé, abattu, en colère, triste, ok, mais on y retourne et on essaye encore, et encore et encore. Juste essayer, juste progresser.

Parce que si on vise le progrès, il n’y a pas de limite en fait.

Et vous, votre objectif, c’est quoi ?

 

CE QUE J’APPORTE

Aujourd’hui, j’ai travaillé pour une nouvelle cliente sur un type de mission sur lequel je communique très peu : le Conseil et la Stratégie.

Cette jeune femme a une idée géniale, innovante, elle est pleine d’énergie et de détermination. Elle a tout pour réussir et croyez moi, elle réussira.

Quand elle contacté pour demander mon aide, elle a été très claire sur ce qu’elle attendait: un peu pour du juridique mais surtout un accompagnement stratégique. C’est sa première création et elle ne veut pas se louper. Elle veut s’entourer d’experts même si elle sait que cela représente un coût.

Et donc, on va travailler ensemble pendant les prochains mois : préparer les actions à mener, identifier les bons prestataires, calculer ses prix, ses coûts, sa marge, structurer son offre, valider le cadre réglementaire, préparer son business model pour une levée de fonds, etc.. Autant de missions qui m’éclatent et qui pourtant ne sont pas à proprement parler du droit.

J’ai longtemps joué ce rôle auprès de clients sans le formaliser : pour moi, ce n’était pas une activité annexe. C’est juste que j’allais un peu plus loin dans mon job, parce que j’ai toujours en tête un SEUL objectif : comment faire grandir cette activité ?

Je sais que j’apporte avec moi 20 ans d’expérience, 2.000 clients avec les problématiques les plus variées, et chaque fois, des solutions à trouver ! Un de mes clients chouchous m’a dit il y a quelques années : « Mais Sandra, pourquoi vous ne dites pas ça à vos prospects ?? que ce vous proposez, ce n’est pas vraiment du juridique, c’est plus que cela, c’est du Coaching Business ». Cela m’a flatté mais je n’ai pas donné suite.

Et un jour, un client m’a contacté uniquement pour cela : du Conseil et de la Stratégie. J’étais très étonnée, il n’avait aucun besoin juridique ! Instinctivement, j’ai refusé. Avais-je seulement le droit de faire ça ? Et j’ai contacté mon Ordre et la réponse a été OUI.

Depuis, j’apprécie ma chance d’avoir créé le métier de mes rêves sur mesure et j’accompagne encore un peu plus mes clients.

Et vous, avez vous fait un peu bouger les lignes dans votre activité ?

 

ABOUT TIME

Oui, il est plus que temps..

Mon idée a germé en 2013. D’abord, ce n’était qu’un tout petit rêve de rien du tout, une idée que je m’amusais d’imaginer J’en parlais de temps en temps à un client que j’aime beaucoup. On se marrait en imaginant des business model.

Et puis, en 2016, j’en ai parlé à May et elle m’a dit qu’elle y croyait, elle, à mon idée. Je l’ai mis de côté en me disant que j’allais commencer par un site d’abord. J’ai ouvert un compte IG à ce moment là, à un moment donné, on était plus de 1.000 !

Et puis, un soir de doute, j’ai tout supprimé. Je me trouvais ridicule. Et puis, j’avais (et j’ai toujours) un cabinet d’avocats qui fonctionne super bien ! J’allais passer pour une dingue avec ce projet.

Je ne sais pas de quoi j’avais peur en réalité ? peur de l’échec bien sûr ! Cette idée me fait rêver depuis 8 ans, vous imaginez si je me plante ?? peur du qu’en dira-t-on ? oh oui, le milieu des avocats est féroce et prompt à la moquerie.

Et alors aujourd’hui ? Aujourd’hui, je m’en fiche. J’ai confiance, j’y crois. Je ne sais pas si ça marchera bien sûr mais au moins, je veux essayer.

Donc, voilà, dans les semaines à venir, je vais lancer mon E-SHOP !

Dans ma petite boutique, vous trouverez :

– des guides juridiques (des méthodes pratiques uniquement) pour développer votre entreprise tout seul et à moindre coût,
– des ebooks pour améliorer votre gestion, votre productivité et votre stratégie,
– des formations en ligne sur tous ces sujets,

Voilà, j’y travaille beaucoup en ce moment pour que tout soit prêt bientôt.

Mais je voulais vous en parler dès maintenant. D’abord, parce que comme cela, je ne pourrais plus reculer et me cacher comme je l’ai fait pendant les 8 dernières années.

Et aussi, comme cela, je pourrais partager avec vous cette aventure !

Et qui sait, peut-être que cela vous donnera des idées à votre tour.

Alors, vous en pensez quoi de mon idée ?

NOMAD LAWYER

 

Depuis bientôt 4 ans, j’exerce en nomade. Je n’ai plus de bureaux. Bon, en 2020, mon nomadisme a singulièrement rétréci puisqu’il se limite à mon salon mais j’ai bon espoir de vous montrer bientôt quelques chouettes bureaux où il m’arrive de travailler.

Comment tout cela a commencé ?

Un jour, j’étais dans un aéroport à Iguazu (en Argentine, au bout du monde), je n’avais quasiment pas de réseau et un client attendait en urgence une validation d’un contrat.

Je me revois lever mon téléphone dans tous les sens en maudissant l’opérateur téléphonique du coin et cherchant désespérément du réseau. J’étais à deux doigts de pleurer de rage jusqu’au moment où finalement j’ai pu lire ce fichu contrat.

Une autre fois, j’étais au Portugal et un client avait lui aussi une urgence majeure (un salarié menaçait de prendre en otage une salariée, c’était réellement dangereux). Je me revois courir partout dans Lisbonne pour trouver un café avec une connexion internet et un ordinateur. Tout s’est bien passé mais ce jour là, j’ai pris conscience d’une chose : où que j’aille dans le monde, mes outils de travail étaient non négociables. Je devais les avoir avec moi en permanence même pour un week-end de 4 jours.

Sur le coup, je l’ai mal vécu : mon travail devait toujours être avec moi !!!

Je crois que mon envie de nomadisme est venue de là. Si je devais tout le temps être prête à travailler, je devais non seulement l’accepter mais en faire un avantage dans ma vie.

Si c’était ma contrainte, alors, cela voulait dire aussi, que je pouvais bel et bien travailler de n’importe où ! Mais cela voulait dire aussi mettre en place une nouvelle organisation afin de ne plus jamais être prise au dépourvu.

Et c’est là que tout a commencé : par la recherche d’une nouvelle méthode, de nouveaux outils.

Et vous, avez vous déjà rêvé de devenir un travailleur nomade ?

PROTEGER SA MARQUE – ETAPE 7

ETAPE 7 : DEPOSER VOTRE MARQUE..

MES 3 CONSEILS DU JOUR

On en est enfin à la 7ème étape, après celle-ci, votre marque sera enfin déposée. bravo ! 🚀

Le dépôt uniquement en ligne sur le site de l’INPI.

Voici comment le faire en 3 étapes :

✅ Vous devez d’abord choisir votre pack selon le nombre de classes que vous souhaitez utiliser (et donc à priori les mêmes que vous avez défini pour votre recherche de disponibilité en étape n°1 😉).

✅ Ensuite, vous allez devoir saisir plusieurs types d’informations : le déposant (celui qui sera propriétaire de la marque, soyez très vigilant sur ce point surtout si vous êtes associé, ou si une société exploitera la marque ⚠️), mais aussi le destinataire de la correspondance (ce sera celui qui effectue la saisie pour bien recevoir les courriers INPI). Vous aurez également le signataire (et donc en principe, ce sera bien vous). Si vous exercez en solo, vous saisirez donc 3 fois votre nom, cela peut troubler.🤯

✅ Il faudra ensuite choisir si vous voulez une marque verbale (uniquement un nom qu’il faudra saisir) ou semi-figurative (marque verbale + logo). Mais attention, dans ce cas, si vous changez de logo un jour, votre marque (même verbale ne sera plus protégée).

Il existe également d’autres types de marques : des marques sonores, des marques hologrammes, des marques de motifs, de position, mais je vous invite à vous abonner à ma newsletter pour recevoir le guide complet de la marque dès sa parution pour en savoir plus.

✅ Mon petit conseil pratique en plus :

Vu l’enjeu, je vous conseille de commencer par enregistrer votre brouillon et d’y revenir seulement le lendemain pour vérifier qu’il n’y aucune erreur dans votre saisie 👌

➡️ Vous n’avez ici que mes 3 conseils du jour. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez recevoir mon GUIDE DE LA MARQUE GRATUIT dès qu’il sera en ligne (inscrivez votre mail pour recevoir ma newsletter) 🎯

 

PROTEGER SA MARQUE – ETAPE 6

ETAPE 6 : VÉRIFIER L’INTERNATIONAL…
MES 3 CONSEILS DU JOUR
On en est déjà à la 6ème étape, vous êtes presque au bout de votre recherche de disponibilité, bravo ! 🚀
J’ai beaucoup hésité à vous donner des conseils sur une recherche à l’international parce que tout le monde ne se lance pas tout de suite à la conquête du monde. Mais justement avec Internet, cela reste néanmoins possible 💪
Je vous conseille donc de procéder à une petite vérification à l’international pour voir si votre projet de marque existe déjà à l’étranger.🌏
Voici comment le faire en 3 étapes :
✅ Tout d’abord, si vous avez suivi les étapes précédents, celle-ci n’est vraiment qu’une petite précaution supplémentaire. En effet, l’INPI vous fournit les fichiers des marques européennes et internationales qui sont protégées en France. Cette étape vise donc les marques qui n’ont pas été déposées pour la France.🇫🇷
✅ Vous allez donc faire une recherche sur deux sites : le WIPO (pour une recherche internationale) et le EUIPO (pour une recherche Européenne). Ces deux sites vous proposent une barre de recherche où vous pouvez saisir votre marque et accéder gratuitement aux résultats.
Vous avez ainsi une liste de résultats par pays que vous devez parcourir pour voir dans quel pays est déposée votre marque. Attention, comme sur le site de l’INPI, c’est une recherche seulement à l’identique. Vous pouvez donc vous amuser à rechercher également des noms proches ou similaires.
✅ Mon petit conseil pratique en plus : Vous pouvez affiner votre recherche en allant plus loin qu’une simple saisie de la marque. Ainsi, sur la base WIPO, vous pouvez également préciser les produits et services qui vous intéressent. 👌
➡️ Vous n’avez ici que mes 3 conseils du jour. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez recevoir mon GUIDE DE LA MARQUE GRATUIT dès qu’il sera en ligne (pour cela inscrivez vous à ma newsletter) 🎯
 

PROTEGER SA MARQUE – ETAPE 4

ETAPE 4 : VERIFIER LES NOMS DE SOCIETE

MES 3 CONSEILS DU JOUR

Vous avez vérifié sur vos fichiers qu’aucune marque n’a été déposée dans vos classes avec une marque similaire à celle de votre projet dans votre étape 3. Vous êtes sur la bonne voie 🚀

Mais il faut encore procéder aux vérifications avec les noms de société. Donc, munissez de nouveau de vos fichiers mais cette fois-ci pour vérifier les GAS (et non plus les classes)🤓

Voici comment le faire en 3 étapes :

✅ Identifier d’abord tous les noms de société qui ressemblent à la marque que vous voulez déposer

Mon conseil à ce stade : contentez vous de les surligner en rouge et vous y reviendrez ensuite.

Si votre marque est composée de plusieurs mots, cherchez les individuellement mais si vous avez un mot « fort » (ou très distinctif), concentrez vous sur celui-ci. C’est lui fera toute la différence si vous avez une procédure. En effet, une société qui utilise comme dénomination votre future marque pourrait vous assigner alors même qu’elle n’aurait pas déposé de marque. Cela ne veut pas dire qu’elle aurait gain de cause bien sûr mais cela vous causera du stress et des frais d’avocat. Il faut donc être vigilant.

Donc, plongez vous dans les fichiers et une fois que vous avez identifié plusieurs sociétés qui « ressemblent », il faut maintenant vérifier leurs GAS.

✅ Vérifiez attentivement si les sociétés identifiées sont bien immatriculées dans une ou plusieurs GAS que vous souhaitez utiliser.

Si vous identifiez des noms de société qui ressemblent et dans les mêmes GAS, Attention ⛔️, il faudra absolument vérifier quelle est l’activité exacte de cette marque, sa renommée même locale, son histoire etc..

Si cela ressemble à votre projet, mon conseil est d’être très prudent🙅‍

✅ Mon petit conseil pratique en plus :

Si vous avez le sentiment que cette étape ressemble beaucoup à celle précédente, c’est exact ! C’est exactement la même (sauf qu’elle porte sur des GAS et non des classes) ! Mais faites preuve de la même vigilance👌

➡️ Vous n’avez ici que mes 3 conseils du jour. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez recevoir  mon GUIDE DE LA MARQUE GRATUIT dès qu’il sera en ligne (inscription à ma newsletter) 🎯

PROTEGER SA MARQUE – ETAPE 5

ETAPE 5 : VERIFIER LES NOMS DE DOMAINE

MES 3 CONSEILS DU JOUR

On en est déjà à la 5ème étape, vous êtes presque au bout de votre recherche de disponibilité, bravo ! 🚀

Mais justement, après avoir vérifié vos classes et vos GAS, il faut quand même rester sur vos gardes et penser également aux noms de domaines. Ce serait dommage d’avoir un chouette nom de marque déposée sans pouvoir l’utiliser en nom de domaine. 🤓

Voici comment le faire en 3 étapes :

✅ Si vous avez acheté le pack INPI comprenant les noms de domaine, vous avez un fichier qui recense tous les noms de domaine approchant votre marque.

Mon conseil à ce stade : allez systématiquement sur l’adresse indiquée (si elle ressemble bien sûr) pour vérifier si ce nom de domaine est exploitée et si c’est le cas, si c’est pour une activité concurrente.

✅ Si vous n’avez pas acheté le pack INPI qui comprend les noms de domaine, vous pouvez néanmoins faire une vérification en allant sur les sites de l’AFNIC ou le WHOIS de l’ICANN.

Mais le seul problème de cette recherche gratuite, c’est que vous ne pouvez faire qu’une recherche à l’identique et donc potentiellement louper une adresse qui serait détenue par quelqu’un dans une activité similaire. Il faut donc essayer toutes les variantes possibles de votre future marque pour essayer de ne rien louper.

Une fois de plus, les fichiers INPI vous permettent d’avoir une vision plus complète des noms de domaine potentiellement concurrentes.

Si vous vous posez la question d’un risque d’utiliser une marque qui serait déjà exploitée par quelqu’un avec une activité proche, surtout restez vigilant. Même si cette personne n’a pas déposé de marque, elle pourrait vous reprocher un parasitisme.

Donc, attention⛔️, si vous identifiez un nom de domaine qui ressemble, une fois de plus il faudra vérifier quelle est l’activité exacte de cette marque, sa renommée même locale, son histoire etc..
Si cela ressemble à votre projet, mon conseil est d’être très prudent🙅‍

✅ Mon petit conseil pratique en plus :

Pensez bien aux déclinaisons possibles des noms de domaine : .fr, .com, .org, etc.. on peut facilement passer à côté d’un nom de domaine existant 👌

➡️ Vous n’avez ici que mes 3 conseils du jour. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez recevoir  mon GUIDE DE LA MARQUE GRATUIT dès qu’il sera en ligne (laissez moi votre mail sur la page d’accueil) 🎯

 

PROTEGER SA MARQUE – ETAPE 3

ETAPE 3 : ETUDIER LES FICHIERS

Ça y est, après avoir commandé vos fichier sur le site de l’INPI comme cela était recommandé ici, vous êtes prêt(e) à les étudier pour voir si une marque déjà déposée pose problème.

Vous avez donc vos listes de classes que vous envisagez pour votre future activité sous la main et avez un peu de temps devant vous. C’est une étape longue et fastidieuse mais elle est très importante afin de déposer ensuite votre marque en toute sérénité.

Voici donc les 3 étapes à suivre :

  1. 1) Identifier d’abord toutes les marques qui ressemblent à celle que vous voulez déposer.

Mon conseil est de contenter de les surligner en rouge à ce stade et vous y reviendrez ensuite.

Si votre marque est composée de plusieurs mots, cherchez les individuellement et marquez en rouge chaque marque qui en contient un. Mais si vous avez un mot « fort » (ou très « original ») dans votre projet de marque, concentrez vous sur celui-ci. Il sera le plus important dans votre dépôt de marque.

Une fois que vous avez identifié plusieurs marques qui « ressemblent », il faut maintenant vérifier leurs classes.

  1. 2) Vérifier si les marques surlignées sont bien déposées dans une ou plusieurs classes que vous souhaitez utiliser.

En effet, l’INPI vous adresse dans ses fichiers des marques qui ne sont pas forcément dans des classes identiques à la vôtre. Et dans ce cas, si vous trouvez une marque similaire et dans des classes complètement différentes, vous êtes tranquille !

En revanche, si vous identifiez des marques qui ressemblent à la vôtre et dans les mêmes classes que celles que vous envisagez d’utiliser, il faut vraiment être très vigilant. Vous risquez en effet de vous rendre coupable de contrefaçon en déposant cette marque.

3) Faire des recherches sur les marques « similaires »

Il faudra vraiment être très prudent et vérifier quelle est l’activité exacte de cette marque, son logo, etc.. Pour le faire, il faut utiliser le numéro de la marque (il figure dans le fichier excel vendu par l’INPI) et le saisir dans la Base marques de l’INPI ici.

Vous aurez ainsi toutes les informations utiles sur la personne ou la société qui a déposé cette marque mais également l’éventuel logo qu’elle a déposé en même temps.

Il faut alors prendre le temps de faire une recherche approfondie sur cette marque (et merci, google !) et ainsi chercher à savoir : quelle est son activité précise (pour voir si elle diffère de la vôtre) ? est ce que la marque est toujours exploitée (il arrive que des sociétés disparaissent et cessent d’utiliser une marque) ? etc..

Si vous identifiez une marque qui ressemble à la vôtre dans une activité qui ressemble également à la vôtre, mon conseil sera dur à lire mais il faut renoncer à déposer cette marque et en chercher un nouveau. Vous éviterez alors un contentieux qui peut être couteux et pénible !

➡️ Vous n’avez ici que mes 3 conseils du jour. Si vous souhaitez recevoir mon GUIDE PRATIQUE DE LA MARQUE GRATUITEMENT dès qu’il sera en ligne, laissez moi votre mail avant de quitter cette page !

PROTEGER SA MARQUE – ETAPE 2

ETAPE 2 : COMMANDER VOS FICHIERS INPI

Vous avez donc suivi mes conseils de l’étape N°1 pour faire votre recherche d’antériorité et vous avez maintenant sélectionné les classes (et GAS !) qui vous intéressent pour protéger votre marque.

Vous allez maintenant devoir passer une commande sur le site de l’INPI pour acheter leurs fichiers et vérifier si votre marque est bien disponible avant de procéder au dépôt de votre marque.

Une fois achetés, ces fichiers vous permettront de passer à l’étape N°3 et de comparer votre future marque avec celles déjà déposées pour éviter les contentieux.

Il y a aussi un moyen de faire une recherche gratuite à minima et je vous l’expliquais ici. Mais clairement, si vous voulez quelque chose de complet, je vous recommande d’acheter les fichiers de l’INPI et de faire cette recherche approfondie.

Pour cela, vous allez devoir :

  • Sélectionner votre pack de fichiers

Attention, le site de l’INPI n’est pas le plus intuitif. Vous aurez plusieurs choix avec des tarifs différents. Je vous recommande de sélectionner le pack « recherche de disponibilité marque, société et domaine en France ». Cela me semble le plus approprié pour démarrer mais vous avez aussi des options pour l’Europe si cela correspond à votre projet.

De plus, si vous vous demandez pourquoi acheter des fichiers sur des noms de sociétés, cette recherche  vous permettra de voir si un entrepreneur a créé ou non une société avec la marque que vous envisagez de déposer. Cela pourrait vous poser problème même s’il n’a pas déposé de marque avec son nom. Il vaut mieux donc vérifier si une société n’a pas le même nom dans la même activité avant d’aller plus loin. C’est pourquoi vous devrez faire une recherche par classes (Classification de Nice) et aussi par GAS (code NAF).

  • Vérifier le nombre de classes et de GAS

Une fois que vous avez sélectionné le « type » de pack, vous avez une option supplémentaire selon le nombre de classes et de GAS qu’il vous faut. Et oui, les deux classifications sont différentes et parfois, il vous faut 3 classes et 4 GAS pour bien couvrir votre projet. L’INPI vous laisse des choix qui vont jusque 5 classes et 5 GAS et bien sûr, le prix augmente selon votre choix.

  • Mon petit conseil pratique en plus :

Je vous recommande de bien sélectionner l’option CSV.

L’INPI vous donne le choix de recevoir vos fichiers en format Excel et faites moi confiance, il faut prendre cette option. Les commandes de fichier donnent en moyenne 1600-1800 résultats et c’est très fastidieux à lire. Vous allez vous simplifier la vie si vous prenez l’option avec tableur.

➡️ Vous n’avez ici que mes 3 conseils du jour. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez vous inscrire pour recevoir mon GUIDE DE LA MARQUE GRATUIT dès qu’il sera en ligne (inscription newsletter)

Et BONUS DU JOUR : Je vous ai préparé un petit tuto en vidéo pour voir les étapes de la commande de fichier… vous pouvez la trouver sur mon compte Instagram ou ma page Facebook.

 

PROTEGER SA MARQUE – ETAPE 1

ETAPE 1 : IDENTIFIER VOS CLASSES

 

Ça y est, vous avez décidé de vous lancer et vous avez même trouvé une idée de nom pour votre activité. Vous vous rappelez qu’on vous a conseillé de le protéger en procédant à un dépôt de marque auprès de l’INPI.

Sauf qu’attention, il ne suffit pas de « déposer sa marque » pour qu’elle soit valable !

L’INPI ne procède à aucune vérification en ligne quand vous faites votre démarche et vous pouvez tout à fait déposer une marque qui ne serait pas valable ou même disponible. Et dans ce cas, vous risquez de recevoir un courrier dans les semaines et mois qui suivent et réaliser que vous avez dépensé plusieurs centaines d’euros pour RIEN.

Il est donc important de faire les choses dans l’ordre et vous assurer que votre marque est bien originale et surtout qu’elle est disponible. Pour cela, il faut procéder à une « recherche d’antériorité ».

Je vous donne ici les étapes à suivre pour réaliser cette étape essentielle pour la validité de votre marque :

  1. Définir précisément votre activité

 

Une marque est toujours en lien avec des produits ou des services. On ne peut pas simplement déposer un nom en se disant qu’il sonne bien et qu’on verra l’usage qu’on pourrait en faire.

 

Pour le faire, vous allez devoir vous plonger dans la fameuse « Classification de Nice ». Il s’agit d’une liste de 45 catégories de produits et services dans laquelle vous devrez sélectionner ceux qui vous intéressent.

 

Cette partie est un peu fastidieuse mais ne la négligez pas, elle est importante.

 

Vous n’avez pas d’autre choix que de la lire et de choisir au fur et à mesure ce qui convient à votre projet ou à votre marque. Comme vous pourrez le voir, parfois, le classement n’est pas des plus logiques mais c’est ainsi.

 

Pour illustrer cette méthodologie, prenons l’exemple d’une créatrice qui voudrait créer des bijoux et des jolies affiches et souhaite donc déposer sa marque. Elle devra alors sélectionner les classes 14 (joaillerie entre autres) et 16 (produits de l’imprimerie, affiches, etc..) pour faire sa recherche d’antériorité.

 

  • Sélectionner vos classes selon votre REELLE activité

 

Attention, il faut vraiment choisir des produits ou services que vous allez mettre en œuvre ! Je conseille parfois de viser un petit peu plus large (si vous avez par exemple un produit que vous allez lancer prochainement) mais veillez à ne pas choisir non plus des classes trop déconnectées de la réalité.

 

En cas de contentieux avec une marque déjà existante, l’INPI vérifiera concrètement l’utilisation que vous faites de votre marque. Si vous ne l’exploitez pas réellement, vous prenez le risque qu’elle soit considérée comme nulle.

 

  • Mon petit conseil pratique en plus : Sélectionner aussi vos GAS

 

Après vous être plongé dans la Classification de Nice, je vous conseille également de faire la même recherche dans la classification des GAS.

 

Qu’est ce qu’un GAS ? c’est un autre classement de 43 produits ou de services mais cette fois-ci par codes Naf (codes d’activité). Bien évidemment, elle est différente de celle de Nice (ce serait un petit peu trop simple, non ?) et vous devez trouver les classes équivalentes à celles que vous avez déjà identifiées.

Pour vous simplifier un petit peu le travail, vous pouvez trouver ici un tableau d’équivalence.

Vous comprendrez dans l’étape suivante (celle de la commande de fichiers) que c’est important de les identifier à ce stade.

Donc, pour reprendre l’exemple de notre créatrice, après avoir sélectionné les classes 14 et 16 dans la Classification de Nice, elle devra choisir les GAS 12 (papier, papeterie) et 21 (bijouterie et horlogerie).

Et voilà le travail ! une fois que cette sélection est prête, vous pouvez passer à l’étape suivante, celle de la commande des fichiers.

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BILAN 2020

Chaque fin d’année, j’écris un article pour faire le point sur ce que j’ai accompli sur un plan professionnel. Les dernières années, mon bilan était plutôt joli : un livre publié, un passage réussi en « nomad lawyer », des conférences en anglais (oui, oui, je sais, cela ne semble pas très glorieux mais c’était un vrai challenge pour moi !!).

 

En plus, bien sûr, chaque année, mon chiffre d’affaires était toujours soit constant, soit en progression. Que demander de plus pour son entreprise ?

 

Et bien sûr, 2020 est passée par là et a redistribué toutes les cartes.

 

Cette année, je n’ai strictement rien accompli d’exceptionnel. Ou plutôt, je le pensais en commençant à écrire cet article.

 

Les seuls mots qui me venaient en pensant à une éventuelle réussite étaient : « mon cabinet est toujours là !! (malgré un chiffre d’affaires qui recule pour la première année en 15 ans) et mes clients aussi !! »

 

Je leur ai beaucoup parlé pendant cette année, juste pour prendre des nouvelles : comment ils géraient les fermetures (pour les hôtels et restaurants, salons de coiffure, centre d’affaires, agence de voyages, organisateur de salons et conférences, etc…) ? est ce que leur trésorerie leur permettrait de tenir encore quelques mois ? Est ce qu’ils pouvaient trouver d’autres moyens d’exercer leur activité ?

 

Et même si beaucoup ont souffert des deux confinements, ils sont toujours là. Ils s’accrochent, ils ont de la ressource et cela me réjouit.

 

En ce qui me concerne, j’ai appliqué les conseils que je donnais à mes clients : surveiller la trésorerie, refaire un prévisionnel pour être sure de passer le cap des mois à venir, etc..

 

A quelques jours après le 1er janvier, je ne me fais pas tellement d’illusions : je sais que 2021 sera au moins aussi dure que 2020 mais je considère que je suis très chanceuse : ma structure est maintenant très légère en termes de frais (je peux vous dire que j’ai dit un grand merci à mon MOI de 2018 d’avoir pris les décisions de passer au nomadisme), mon activité a repris un rythme normal, j’ai de beaux projets professionnels pour 2021 et moi aussi, je vais diversifier ma source de revenus (cela fait 7 ans que j’en parlais, je me dis que 2020 doit servir à cela).

 

Au moment où j’écris ces lignes, quelqu’un m’écrit sur Instagram « espérons que 2021 soit meilleure que 2020 » et si je suis honnête, je ne forme même pas ce vœu (au contraire, je pense que l’année sera difficile) mais à la différence de 2020 qui nous a tous laissés sidérés et désoeuvrés, maintenant, je suis préparée et mon caractère déterminé me fait dire « tu peux venir 2021, je suis prête !! ».