Mon article dans le Figaro

J’ai commencé à écrire cet article en fin d’après-midi pour arrêter au bout de quelques minutes, parce que cela sonnait faux, parce que je me suis demandée ce que j’essayais de faire passer comme idée.

Pour vous permettre de comprendre, je voulais parler de mon article paru mercredi dans le Figaro et vous dire à quel point j’étais contente, fière, vous dire merci de me suivre ici, bla bla bla…

Oui, bla bla bla, parce que j’ai commencé à réfléchir et je me suis dit « mais mince, pourquoi est ce que je suis si contente de cet article dans le Figaro ?? ».

Alors, si je suis tout à fait honnête, évidemment, cela fait une bonne publicité pour le cabinet, cela me donne une visibilité de quelques secondes (oui, parce qu’en réalité, je ne suis pas sure que beaucoup de gens l’aient lu…).

Mais ce n’était pas la seule, la vraie raison : j’étais fière de moi, oui, ma tête et mon nom dans le journal !!

Et je crois que c’est un peu la même chose avec les réseaux sociaux, on veut être suivi, lu, on compte le nombre de commentaires, de likes…

Mais en réalité, qu’est ce que cela change ? Est ce que je suis une meilleure avocate que la semaine dernière ? Evidemment que non ! Je peux vous assurer pour en avoir croisé quelques uns que les avocats « médiatiques » ne sont pas forcément les meilleurs (et de loin…).

Donc, je vais prendre cet article pour ce qu’il est : un petit moment bien sympathique, un peu comme quand on sort d’un restaurant où l’on a bien dîné et où l’on se dit, vraiment c’était sympa cette soirée ! Deux jours après, on n’y pense plus vraiment..

En revanche, je vais continuer longtemps à faire partie de ces milliers de confrères qui font leur travail sérieusement, sans qu’on parle d’eux, sans qu’ils soient connus, qui ne font certainement pas la Une du 20h (le rêve de tous les pénalistes !!! pour eux, c’est la consécration et la gloire assurée).

Alors, oui, c’est sur, j’avoue, cet article m’a surement fait plaisir pendant quelques jours mais en terminant ce post, je vais me remettre au travail, parce que finalement, il n’y a que cela qui marche vraiment auprès des clients, non ?

 

P.S : comme je ne suis pas à une ou deux contradictions près, je mets quand même le lien vers l’article (version papier Article FIGARO) et le lien vers une page où il est plus lisible (parce que quand même, j’essayais de donner une info juridique à la base !). Si cela peut être utile à une seule personne, cela me ferait vraiment plaisir !

Aucun commentaire

Boucobsa Philippe

Postuler a des demarches reflexive c ‘est bien ?
mais faut laisser glisser…
Le bonheur : Une sensation spontanée qui ne résiste (hélas) pas à la réflexion.
Philippe Boucobsa

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ouabdesselam farouk

la vanité de la soi disant gloire est futile, elle est utile quand la gloire est d’utilité publique, elle est méritée, elle ne prête pas à confusion.

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