Depuis bientôt 4 ans, j’exerce en nomade. Je n’ai plus de bureaux. Bon, en 2020, mon nomadisme a singulièrement rétréci puisqu’il se limite à mon salon mais j’ai bon espoir de vous montrer bientôt quelques chouettes bureaux où il m’arrive de travailler.
Comment tout cela a commencé ?
Un jour, j’étais dans un aéroport à Iguazu (en Argentine, au bout du monde), je n’avais quasiment pas de réseau et un client attendait en urgence une validation d’un contrat.
Je me revois lever mon téléphone dans tous les sens en maudissant l’opérateur téléphonique du coin et cherchant désespérément du réseau. J’étais à deux doigts de pleurer de rage jusqu’au moment où finalement j’ai pu lire ce fichu contrat.
Une autre fois, j’étais au Portugal et un client avait lui aussi une urgence majeure (un salarié menaçait de prendre en otage une salariée, c’était réellement dangereux). Je me revois courir partout dans Lisbonne pour trouver un café avec une connexion internet et un ordinateur. Tout s’est bien passé mais ce jour là, j’ai pris conscience d’une chose : où que j’aille dans le monde, mes outils de travail étaient non négociables. Je devais les avoir avec moi en permanence même pour un week-end de 4 jours.
Sur le coup, je l’ai mal vécu : mon travail devait toujours être avec moi !!!
Je crois que mon envie de nomadisme est venue de là. Si je devais tout le temps être prête à travailler, je devais non seulement l’accepter mais en faire un avantage dans ma vie.
Si c’était ma contrainte, alors, cela voulait dire aussi, que je pouvais bel et bien travailler de n’importe où ! Mais cela voulait dire aussi mettre en place une nouvelle organisation afin de ne plus jamais être prise au dépourvu.
Et c’est là que tout a commencé : par la recherche d’une nouvelle méthode, de nouveaux outils.
Et vous, avez vous déjà rêvé de devenir un travailleur nomade ?
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